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Plus de deux ans après le début de la pandémie mondiale, on pourrait penser qu'en ce qui concerne l'emploi et les carrières, les nouvelles sont mauvaises. Mais le fait est que les chiffres de l'emploi au Canada ont fait un bond en avant, et malgré la menace de perturbation posée par Omicron, il est clair que les travailleurs canadiens sont engagés sur le marché du travail comme jamais auparavant, et à la recherche de nouvelles opportunités. La question est la suivante : comment les travailleurs canadiens peuvent-ils acquérir les bonnes compétences pour ces nouvelles opportunités, afin de trouver rapidement le chemin d'une carrière ? 

La leçon la plus importante à retenir de l'année dernière est que nous sommes une espèce résiliente. Malgré toutes les pertes d'emplois, les fermetures d'entreprises, la solitude et les déchirements, nous avons également appris que les gens peuvent faire des choses incroyables s'ils sont engagés et si on leur en donne la chance. Cela devrait être notre mantra pour 2021 - c'est notre voie vers le rétablissement. Le Canada ne pourra se remettre de la pandémie que lorsque davantage de Canadiens pourront participer à l'expansion économique. Nous avons le talent, mais les organisations doivent travailler ensemble pour s'assurer que les gens ont les bases et les compétences nécessaires pour réussir à bâtir l'économie.

Devrions-nous donner la priorité au retour des gens dans leurs anciens emplois - des emplois dont l'existence même est de plus en plus menacée ? Comment équilibrer les besoins en talents dans les secteurs traditionnels et les lacunes croissantes en matière de compétences dans les entreprises du savoir à croissance rapide ? Le Canada a besoin d'une approche nationale en matière de perfectionnement des compétences qui soit axée sur les compétences techniques, les compétences générales et la résilience.